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Artiste: Zaz ( Isabelle Geffroy) - Titre: J'arrive pas 

Paroles & Traduction: - J'arrive pas Ci-dessous, vous trouverez les paroles avec la traduction affichées côte à côte! Sur notre site web, vous trouverez de nombreuses autres paroles avec les traductions de ! Consultez nos archives et les autres paroles, par exemple cliquez sur la lettre Z de et voyez quelles chansons nous avons le plus de dans nos archives comme J'arrive pas .

ORIGINAL

J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère
Qui sommeillent et qui veillent
L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.  Je n'arrive pas à faire semblant d'être vraie
Quand des pensées austères me transpercent le cœur,
Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
D'un vide sans quoi l'éclat s'en va... J'essaie de ne pleurer le monde qui me semble assassin,
Le monde et son égo qui se charme de mensonges,
J'essaie de me convaincre et d'espérer que le monde change,
Que nos esprits conditionnés se réveillent et se risquent à l'exode,
L'exode de nos inerties vers des actions palpables,
Que chaque maillon compte et s'en sente responsable.
De ce monde de beauté qui péri sous nos yeux,
De ces enfants sans pain et ces autres qui s'empiffrent,
De ces gens au pouvoir qui laissent crever la terre,
Qui l'ont rendue malade et qui meurtri nos chaires.
Consommation malsaine, tous ces besoins qu'on crée,
Et ce drame qui se joue chaque jour sous notre nez.
Urgence d'un temps amoindri par des discours bidons,
Qu'on acquiesce d'un geste d'épaule comme de gentils moutons.  J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère,
Qui sommeillent et qui veillent.
L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.  Je n'arrive pas à faire semblant d'etre vraie,
Quand des pensées austères me transpercent le cœur,
Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
D'un vide sans quoi l'éclat s'en va... Je n'dois pas leur donner de pouvoir,
Laisser glisser sur moi leur perfide blasfème,
S'ils me touchent c'est que j'ai cessé d'y croire,
Que je m'estime encore bien moins que leur poison qu'ils sèment.
Prendre soin, cultiver mon jardin d'espérance,
Arroser de mon âme et semer à outrance
Tout l'amour que j'innonde de mes pluies d'innocence,
Et c'est ce dont je parle quand je dis « les maillons ». J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans. 

TRADUCTION

J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère
Qui sommeillent et qui veillent
L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.  Je n'arrive pas à faire semblant d'être vraie
Quand des pensées austères me transpercent le cœur,
Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
D'un vide sans quoi l'éclat s'en va... J'essaie de ne pleurer le monde qui me semble assassin,
Le monde et son égo qui se charme de mensonges,
J'essaie de me convaincre et d'espérer que le monde change,
Que nos esprits conditionnés se réveillent et se risquent à l'exode,
L'exode de nos inerties vers des actions palpables,
Que chaque maillon compte et s'en sente responsable.
De ce monde de beauté qui péri sous nos yeux,
De ces enfants sans pain et ces autres qui s'empiffrent,
De ces gens au pouvoir qui laissent crever la terre,
Qui l'ont rendue malade et qui meurtri nos chaires.
Consommation malsaine, tous ces besoins qu'on crée,
Et ce drame qui se joue chaque jour sous notre nez.
Urgence d'un temps amoindri par des discours bidons,
Qu'on acquiesce d'un geste d'épaule comme de gentils moutons.  J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans
Et de tout ressentir, subtil, des gestes sincères en colère,
Qui sommeillent et qui veillent.
L'odeur sensible des êtres hostiles, l'aigreur des gens me gêne.  Je n'arrive pas à faire semblant d'etre vraie,
Quand des pensées austères me transpercent le cœur,
Me glacent, laissent place à la stupeur, à la pauvreté du sentiment,
Me volent l'envie d'offrir ma joie, me donnent l'effroi,
D'un vide sans quoi l'éclat s'en va... Je n'dois pas leur donner de pouvoir,
Laisser glisser sur moi leur perfide blasfème,
S'ils me touchent c'est que j'ai cessé d'y croire,
Que je m'estime encore bien moins que leur poison qu'ils sèment.
Prendre soin, cultiver mon jardin d'espérance,
Arroser de mon âme et semer à outrance
Tout l'amour que j'innonde de mes pluies d'innocence,
Et c'est ce dont je parle quand je dis « les maillons ». J'arrive pas à faire autrement que de me fondre dedans. 

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