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Artiste: Yves Mahélin - Titre: Égine * 

Paroles & Traduction: - Égine * Ci-dessous, vous trouverez les paroles avec la traduction affichées côte à côte! Sur notre site web, vous trouverez de nombreuses autres paroles avec les traductions de ! Consultez nos archives et les autres paroles, par exemple cliquez sur la lettre Y de et voyez quelles chansons nous avons le plus de dans nos archives comme Égine * .

ORIGINAL

Iles à l’horizon qui légères dansez
entre le ciel et l’eau, poussière d’îles et de ports à peine précisés
et las du bonheur d’émerger, la solitude affirme ici son seul corps de géante,
sculpture sans sculpteur, déesse sans les hommes
Ou femme rien que femme,
mais trop parfaite
pour qu’un homme ose même en vivre le désir, elle seule élabore une courbe précise
de vos brumes de formes là-bas murmurant L’animation s’absorbe en la terre poreuse
la Solitude au jour entière se dévoile elle peut se livrer bras ouverts au soleil
en recevoir l’unique germe
dont le flot doucement pulvérise l’image
et le donne en pâture amusante au regard Et nous pensions déjà que cette terre est belle,
et la dernière escale avant les dieux,
lors que nos pas ne l’avaient abordée, Mais ici parvenus c’est bien du cœur de la Beauté
que se chante notre être secret, Là où les dieux ont tu jusqu’à leurs noms hellènes
pour parler la caresse du vent
la libre élévation de l’astre sur la mer, là où les îles dansent entre les éléments
là où villages et ports se dissolvent aux pieds des montagnes
devant nos yeux que peuple un essentiel lointain Là l’homme redevient invisible pour l’homme
Des mains, des mains sans cause caressèrent
pour toute éternité des contours de montagnes légères,
des formes de rivages … Je ne saurais Hellade à présent te quitter
car c’est au cœur de moi rendu à l’essence des dieux
que j’emporte ton visage. *** ô terre où toute vue, où toutes îles
sont solitude avant que d’être humaines
où la mouette est belle au-delà d’être oiseau où peu à peu s’abîme en nous le mot
pour ne parler que l’air et l’eau
et terre et feu *** Elle n’est plus que ses poètes,
la terre suraimée… N’est plus que par le souvenir, Mais aussi notre sang vivant
le vivant sang des hommes qui la chantent,
née de l’inaccessible et du lointain
Afin de la rendre à sa source à sa vierge et divine naissance
à sa splendeur pareille aux draperies ailées d’une statue sans tête,
mais dont les seins parlent plus pur que tout visage *** Ici règne la mer, – ici est le silence.
Je me perds et retrouve à la fois en cela,
N’étant que silence et que chose
Et chair ou marbre éclairés par le jour. Dans la mesure où j’ignore mon cœur
Je suis une vague des dieux,
Que pousse un vent léger et juste nécessaire
À ordonner les plis des voiles frémissantes,
Mûrs pour être coulés dans le Paros1 humain,
Dans l’immobile emportement de la statue. Égine – Athènes
Pâques 1963 

TRADUCTION

Iles à l’horizon qui légères dansez
entre le ciel et l’eau, poussière d’îles et de ports à peine précisés
et las du bonheur d’émerger, la solitude affirme ici son seul corps de géante,
sculpture sans sculpteur, déesse sans les hommes
Ou femme rien que femme,
mais trop parfaite
pour qu’un homme ose même en vivre le désir, elle seule élabore une courbe précise
de vos brumes de formes là-bas murmurant L’animation s’absorbe en la terre poreuse
la Solitude au jour entière se dévoile elle peut se livrer bras ouverts au soleil
en recevoir l’unique germe
dont le flot doucement pulvérise l’image
et le donne en pâture amusante au regard Et nous pensions déjà que cette terre est belle,
et la dernière escale avant les dieux,
lors que nos pas ne l’avaient abordée, Mais ici parvenus c’est bien du cœur de la Beauté
que se chante notre être secret, Là où les dieux ont tu jusqu’à leurs noms hellènes
pour parler la caresse du vent
la libre élévation de l’astre sur la mer, là où les îles dansent entre les éléments
là où villages et ports se dissolvent aux pieds des montagnes
devant nos yeux que peuple un essentiel lointain Là l’homme redevient invisible pour l’homme
Des mains, des mains sans cause caressèrent
pour toute éternité des contours de montagnes légères,
des formes de rivages … Je ne saurais Hellade à présent te quitter
car c’est au cœur de moi rendu à l’essence des dieux
que j’emporte ton visage. *** ô terre où toute vue, où toutes îles
sont solitude avant que d’être humaines
où la mouette est belle au-delà d’être oiseau où peu à peu s’abîme en nous le mot
pour ne parler que l’air et l’eau
et terre et feu *** Elle n’est plus que ses poètes,
la terre suraimée… N’est plus que par le souvenir, Mais aussi notre sang vivant
le vivant sang des hommes qui la chantent,
née de l’inaccessible et du lointain
Afin de la rendre à sa source à sa vierge et divine naissance
à sa splendeur pareille aux draperies ailées d’une statue sans tête,
mais dont les seins parlent plus pur que tout visage *** Ici règne la mer, – ici est le silence.
Je me perds et retrouve à la fois en cela,
N’étant que silence et que chose
Et chair ou marbre éclairés par le jour. Dans la mesure où j’ignore mon cœur
Je suis une vague des dieux,
Que pousse un vent léger et juste nécessaire
À ordonner les plis des voiles frémissantes,
Mûrs pour être coulés dans le Paros1 humain,
Dans l’immobile emportement de la statue. Égine – Athènes
Pâques 1963 

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