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  • Hubert Clos Lus ( Hubert Clolus) – L’enfant autiste pendu

Artiste: Hubert Clos Lus ( Hubert Clolus) - Titre: L'enfant autiste pendu 

Paroles & Traduction: - L'enfant autiste pendu Ci-dessous, vous trouverez les paroles avec la traduction affichées côte à côte! Sur notre site web, vous trouverez de nombreuses autres paroles avec les traductions de ! Consultez nos archives et les autres paroles, par exemple cliquez sur la lettre H de et voyez quelles chansons nous avons le plus de dans nos archives comme L'enfant autiste pendu .

ORIGINAL

Les vanneaux à l’automne
Se posent dans les champs.
Ailes noires ailes blanches
Repartent au printemps. Ciel gris, ciel blanc
O, les songes d’enfant Tu n’étais pas un homme
Tu n’étais qu’ un oiseau
De passage seulement
Petit vanneau souffrant Ciel gris, ciel blanc
Avec tes songes d’enfant Dans un rectorat mort, un niais dans un bureau
Moi – reçoit un appel, vilain cri de corbeau ,
Pendaison à Gisors, il n’avait pas douze ans .
Veu-/illez- no-tifi-/er -un -mes/sage- aux- pa/rents Ciel gris, ciel blanc
A quoi songeas-tu, enfant ? Des songes de loriot
Des songes de passant
Des rêves de sanglots
De tes onze printemps Cieux gris,cieux blancs
Tu plongeas, enfant . Toi qui volais si haut, vanneau virevoltant,
Toi qui aux nues planais, malheureux, qu’as-tu fait ?
Au pied d’un escalier, tu as tué tes parents. Ailes grises, ailes blanches
Ont emporté l’enfant. A l’école pas bien, l’école mauvais sires,
Tous les jours, les choucas venaient pour te détruire. Ciel noir, ciel blanc, tes songes graduellement
S’obscurcirent. Tu parlas aux parents, tu voulus le leur dire.
Avec tes pauvres mains, le langage des cygnes.
Mais eux n’y pouvaient rien, ils voulaient qu’on t’enseigne
A devenir comme eux : normal, et même pire. Ciel gris, ciel blanc
La mort à onze ans
Ciel gris, ciel blanc
Tu songeas au néant Ciel brun, ciel noir
Apparut le freux
De la Mort un soir Ainsi s’en va l’autiste, triste sansonnet,
Un soir qu’il réalise qu’il n’était pas fait
Pour un monde d’humains, lui, le vanneau fugueur,
Il lui faut succomber à l’appel des hauteurs. Ciel gris, ciel blanc
Accueille l’enfant Alors, l’hiver venant,
Quand je vois , tout là-haut,
Au carreau de mon bureau,
Voleter les vanneaux Allant revenant
De passage seulement
Comme toi, enfant Je sais que les grands oiseaux du Nord au vol lent
Reconnaissent leur frère mort au champ dolent,
L’infirme qui était rossignol au-dedans,
Qu’ils signalent entre eux, qu’ils saluent en volant
La tombe de l’ami, passereau chancelant. (début 2018. Rectorat de Versailles. Cabinet du Recteur). 

TRADUCTION

Les vanneaux à l’automne
Se posent dans les champs.
Ailes noires ailes blanches
Repartent au printemps. Ciel gris, ciel blanc
O, les songes d’enfant Tu n’étais pas un homme
Tu n’étais qu’ un oiseau
De passage seulement
Petit vanneau souffrant Ciel gris, ciel blanc
Avec tes songes d’enfant Dans un rectorat mort, un niais dans un bureau
Moi – reçoit un appel, vilain cri de corbeau ,
Pendaison à Gisors, il n’avait pas douze ans .
Veu-/illez- no-tifi-/er -un -mes/sage- aux- pa/rents Ciel gris, ciel blanc
A quoi songeas-tu, enfant ? Des songes de loriot
Des songes de passant
Des rêves de sanglots
De tes onze printemps Cieux gris,cieux blancs
Tu plongeas, enfant . Toi qui volais si haut, vanneau virevoltant,
Toi qui aux nues planais, malheureux, qu’as-tu fait ?
Au pied d’un escalier, tu as tué tes parents. Ailes grises, ailes blanches
Ont emporté l’enfant. A l’école pas bien, l’école mauvais sires,
Tous les jours, les choucas venaient pour te détruire. Ciel noir, ciel blanc, tes songes graduellement
S’obscurcirent. Tu parlas aux parents, tu voulus le leur dire.
Avec tes pauvres mains, le langage des cygnes.
Mais eux n’y pouvaient rien, ils voulaient qu’on t’enseigne
A devenir comme eux : normal, et même pire. Ciel gris, ciel blanc
La mort à onze ans
Ciel gris, ciel blanc
Tu songeas au néant Ciel brun, ciel noir
Apparut le freux
De la Mort un soir Ainsi s’en va l’autiste, triste sansonnet,
Un soir qu’il réalise qu’il n’était pas fait
Pour un monde d’humains, lui, le vanneau fugueur,
Il lui faut succomber à l’appel des hauteurs. Ciel gris, ciel blanc
Accueille l’enfant Alors, l’hiver venant,
Quand je vois , tout là-haut,
Au carreau de mon bureau,
Voleter les vanneaux Allant revenant
De passage seulement
Comme toi, enfant Je sais que les grands oiseaux du Nord au vol lent
Reconnaissent leur frère mort au champ dolent,
L’infirme qui était rossignol au-dedans,
Qu’ils signalent entre eux, qu’ils saluent en volant
La tombe de l’ami, passereau chancelant. (début 2018. Rectorat de Versailles. Cabinet du Recteur). 

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