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  • Georg Trakl – Sit47 – Frühling der Seele

Artiste: Georg Trakl - Titre: Sit47 - Frühling der Seele 

Paroles & Traduction: - Sit47 - Frühling der Seele Ci-dessous, vous trouverez les paroles avec la traduction affichées côte à côte! Sur notre site web, vous trouverez de nombreuses autres paroles avec les traductions de ! Consultez nos archives et les autres paroles, par exemple cliquez sur la lettre G de et voyez quelles chansons nous avons le plus de dans nos archives comme Sit47 - Frühling der Seele .

ORIGINAL

Aufschrei im Schlaf; durch schwarze Gassen stürzt der Wind,
Das Blau des Frühlings winkt durch brechendes Geäst,
Purpurner Nachttau und es erlöschen rings die Sterne.
Grünlich dämmert der Fluß, silbern die alten Alleen
Und die Türme der Stadt. O sanfte Trunkenheit
Im gleitenden Kahn und die dunklen Rufe der Amsel
In kindlichen Gärten. Schon lichtet sich der rosige Flor. Feierlich rauschen die Wasser. O die feuchten Schatten der Au,
Das schreitende Tier; Grünendes, Blütengezweig
Rührt die kristallene Stirne; schimmernder Schaukelkahn.
Leise tönt die Sonne im Rosengewölk am Hügel.
Groß ist die Stille des Tannenwalds, die ernsten Schatten am Fluß. Reinheit! Reinheit! Wo sind die furchtbaren Pfade des Todes,
Des grauen steinernen Schweigens, die Felsen der Nacht
Und die friedlosen Schatten? Strahlender Sonnenabgrund. Schwester, da ich dich fand an einsamer Lichtung
Des Waldes und Mittag war und groß das Schweigen des Tiers;
Weiße unter wilder Eiche, und es blühte silbern der Dorn.
Gewaltiges Sterben und die singende Flamme im Herzen. Dunkler umfließen die Wasser die schönen Spiele der Fische.
Stunde der Trauer, schweigender Anblick der Sonne;
Es ist die Seele ein Fremdes auf Erden. Geistlich dämmert
Bläue über dem verhauenen Wald und es läutet
Lange eine dunkle Glocke im Dorf; friedlich Geleit.
Stille blüht die Myrthe über den weißen Lidern des Toten. Leise tönen die Wasser im sinkenden Nachmittag
Und es grünet dunkler die Wildnis am Ufer, Freude im rosigen Wind;
Der sanfte Gesang des Bruders am Abendhügel. 

TRADUCTION

Cri dans le sommeil ; à travers les ruelles noires, le vent se précipite,
Le bleu du printemps fait signe à travers le bris des branchages,
Rosée pourpre de la nuit, quand alentour les étoiles s’éteignent.
Verdâtre s’éveille le fleuve, argentées sont les vieilles allées
Et les clochers de la ville. Ô la douceur de l’ivresse
Dans la barque qui glisse sous les sombres appels du merle
Aux jardins de l’enfance. Déjà s’éclaircit la floraison rose. Bruissent les eaux, hiératiques. Ô les ombres fraîches du pré,
Une empreinte d’animal ; jeunes pousses, rameaux en fleurs
Touchent le front de cristal ; une barque balance miroitante.
Le soleil sur la colline doucement colorie de rose les nuages.
Le silence est grand des forêts de sapins, des fortes ombres sur le fleuve. Pureté ! Pureté ! Où sont les effrayants chemins de la mort ;
Gris, le mutisme des pierres, les rochers de la nuit
Et les ombres inquiètes ? Abîme de soleil, irradiant. Sœur, comme je te trouvai solitaire dans l’éclaircie
De la forêt, grand était à midi le mutisme de la bête ;
Blanche sous le chêne farouche, et l’argent fleuri des ronces.
Mort brusque et violente et flamme qui chante au cœur. Les eaux tournent plus sombres avec le beau jeu des poissons.
Heure de tristesse, spectacle muet de soleil ;
C’est une étrangère, l’âme sur cette terre. Un bleu spirituel
S’élève sur des forêts harassées et l’on entend sonner
Longuement une cloche assourdie sur le village ; paisible escorte.
Le myrte fleurit tranquille sur les blanches paupières du mort. Les eaux bruissent doucement dans l’après-midi qui décline
Ténèbres qui verdissent au bord de la varenne, joie dans le vent rose ;
Le doux chant du frère sur la colline le soir. 

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